HOSTA
Du 15 juin au 20 octobre 2024, la charreterie du Centre d’art contemporain de la Matmut – Daniel Havis, devient le terrain de jeu d’Elodie Boutry.
Depuis ses années à l’école des Beaux-Arts de Rouen, dont elle obtient le diplôme en 2005, l’artiste questionne la frontière mince entre peinture et sculpture. Elle investit des lieux pour les réveiller, les bousculer par des installations in situ empreintes de motifs et autres formes colorées.
Elodie Boutry se définit avant tout comme peintre. Pour elle, tout est prétexte à la couleur. L’artiste s’approprie et modifie visuellement des espaces par des sculptures aux contrastes saisissants. Pour son projet dans le parc du Centre d’art, l’artiste normande propose un lieu accueillant et chaleureux, inspiré des jeux de construction pour enfants. Les colonnes hexagonales de taille variable et aux couleurs chatoyantes, transforment la charreterie en un espace ludique. Elodie Boutry invite le visiteur à s’asseoir confortablement et s’immerger dans cette bulle colorée. Les couleurs franches envahissent le lieu et stimulent notre regard. Les vitres, elles aussi teintées, amplifient l’installation par des jeux de lumières et de reflets qui évoluent au fil de la journée.
L’artiste joue également avec la charreterie, ce lieu atypique, en dialogue avec la nature qui l’entoure. Elle amène le végétal pour accentuer davantage cette passerelle entre intérieur et extérieur. Ce choix n’est pas anodin et constitue une nouveauté pour l’artiste. Le projet d’Elodie Boutry fait plus que jamais écho avec le parc du centre d’art contemporain.
Qui est Elodie Boutry ?
Elodie Boutry est une artiste plasticienne française originaire de Normandie vivant et travaillant à Paris. Elle a participé à plusieurs programmes de résidence, en France et à l’étranger. Élodie Boutry travaille la peinture en se débarrassant des supports traditionnels. Sa peinture s’est progressivement détachée du mur d’exposition pour se retrouver sur des volumes géométriques imposants posés au sol, parfois dans des espaces publics. On retrouve ses installations dans des chapelles, des parcs, parfois même sur l’eau, ne faisant qu’un avec le lieu d’exposition.
